Un beau jardin avec une terre riche et grasse, combien de jardiniers en ont rêvé ? Avec les préoccupations environnementales, le jardinage devient écologique. Les fertilisants sont naturels, les techniques respectueuses de la terre et les pesticides discrets mais efficaces. Les bonnes pratiques, que recense notamment Activert, sont nombreuses : recueillir les eaux de pluie pour l' arrosage, limiter les consommations excessives, soigner les plantes et végétaux, couper les tiges et les fleurs fanées, travailler régulièrement la terre , arroser en profondeur et à l’arrosoir et suivre la météo pour de ne pas arroser en cas de pluie.
Les fertilisants alliés de votre jardin
Un jardin écologique est un jardin dont on prend soin : sol préparé et bien nourri, analyse des forces et faiblesses (ph, densité, éléments fertilisants présents ou manquants).
En ce qui concerne les engrais, les fertilisants naturels comme l’azote, le phosphate et le potassium sont des éléments minéraux à privilégier. Ainsi, l’azote permet-il la croissance des éléments structurants des végétaux comme les tiges et les feuillages. Les plantes manquant d'azote se caractérisent par des feuilles jaunies ou blanchies et des tiges molles.
Le phosphate possède quant à lui a des effets sur les racines et influe sur la santé générale de la plante, en particulier sur les jeunes plants, les végétaux à fruits et graines et sur les légumes racines comme les carottes. Les plantations manquant de potassium présentent, outre une coloration bleue/violette sur les feuilles, des racines faibles, une moindre résistance aux parasites et de faibles récoltes.
Le potassium agit sur les fruits ou sur les fleurs, en particulier les plantes à tubercules ou bulbes telles que les tulipes. Les plantes manquant de potassium colore ont leurs bords jaune ou brun, et leurs fruits ne sont pas viables.
Les engrais écologiques
Les fertilisants comme le compost, le fumier ou les engrais verts sont dits écologiques. Selon le site Paillage Clermont-Ferrand, le fumier doit de préférence provenir d’un élevage biologique. Un bac à compost est un gros bac de bois enduit de sulfate de cuivre, dans lequel on place ses déchets végétaux, les mauvaises herbes, les tiges et feuilles fanées, l’herbe tondue, la terre des pots, les rebuts de taille d’arbre ou arbustes, les cendres, les litières animales, etc. En cas de branchages conséquents, il convient de les réduire au préalable. Pour accélérer la composition du compost, une couche d’orties tous les 20 cm doit être ajoutée et généreusement arrosée. Pour sécher un compost trop humide, l'ajout de paille ou de cendres s'avère efficace.
En ce qui concerne le fumier, il est recommandé de l’utiliser après une année. Sa conservation nécessite de l’arroser et de le garder couvert l’été. Il peut être enrichi de déchets organiques, de sciure de bois, de cendres pour la potasse ou de sang séché pour l’azote. Le fumier se dépose sur une couche de 15 centimètres, griffée pour être légèrement incorporée. Lorsque le jardin n’est pas en culture, le meilleur engrais consiste à y planter des trèfles et autres luzerne, phacélie, moutarde, colza, sarrasin, seigle, féverole pour nourrir le sol. Pour une pousse rapide entre deux cultures, la moutarde ou le colza font l'affaire.
Les pesticides
Un jardin vivant partage son potager avec nombre d’êtres vivants : des abeilles pour la pollinisation, des lombrics pour aérer la terre, des coccinelles friante de cochenilles et pucerons, des hérissons se nourrissant de limaces qui dévorent les salades... Les pesticides chimiques sont généralement mal utilisés et leurs résultats sont peu performants. Les nuisibles à combattre sont notamment les araignées rouges, les fourmis, les champignons, les limaces, les chenilles et les pucerons.